A l’aube d’une semaine marquée par les réunions des banques centrales, les marchés se perdent en conjectures sur le rythme des baisses de taux l’an prochain. Le recul plus rapide que prévu de l’inflation alimente les spéculations
L’année 2024 devrait être synonyme d’assouplissement monétaire pour les banques centrales. Reste à connaître le rythme des diminutions des taux d’intérêt. Depuis la publication de nouveaux chiffres montrant un ralentissement de l’inflation en Europe et aux Etats-Unis, les marchés espèrent voir les banques centrales abaisser leurs taux directeurs dès le premier semestre.
Les réunions de cette semaine «devraient jouer un rôle crucial dans la gestion des attentes en ce qui concerne le calendrier et le rythme des baisses de taux auxquelles les marchés peuvent s’attendre», commente à l’AFP Michael Hewson, analyste de CMC Markets. La Réserve fédérale américaine (Fed) ouvrira les feux dès ce mercredi. Puis ce sera au tour, jeudi, de la Banque nationale suisse (BNS), de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d’Angleterre (BoE).
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