Nethys (Publifin) sort de l'ombre suite aux révélations d'investissements au Congo: pas différent de Luminus, Electrabel, la FN ou la Sonaca
Les journaux du groupe Sudpresse écrivaient samedi que la filiale de Nethys, Elicio, mélange argent public et privé au sein d'une nouvelle société investissant 1,3 million d'euros dans un projet de barrage hydro-électrique au Nord-Kivu. Le capital de cette société, portant le nom de "SA Électricité du bassin de Ivugha", est réparti en quatre parts égales détenues par la société Elicio, par Stéphane Moreau, administrateur-délégué de Nethys, par Marc Beyens, bras droit de Stéphane Moreau, et par la "Société civile familiale M3", fondée par Pierre Meyers, administrateur chez Nethys, et ses deux fils, poursuit Sudpresse.Un projet d'abord mené par un industriel belge par ailleurs administrateur chez NethysDans une réaction samedi, la société Nethys dément toutefois tout mélange d'argent public et privé. Elle rappelle l'historique du projet, qui remonte à une mission économique organisée en RDC, en 2015, par l'Awex sous la conduite du ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt.A cette occasion, différents contacts avaient eu lieu avec des partenaires locaux, dont la société industrielle STS, composée de Belges, et active au Congo depuis plus de 20 ans. Cette société STS a lancé un projet de mini-barrage au Nord Kivu et cherchait, dans ce cadre, un partenaire belge. "Elicio pourtant intéressée par le Congo n'a pas souhaité porter ce projet, vu les caractéristiques particulières de cette province", précise Nethys.Une entreprise dont certains capitaux sont publics et qui est active à l'étranger, c'est légal et habituelMais, explique Nethys, l'industriel Pierre Meyers, dans la mesure où il croyait à ce projet, a proposé de constituer un petit groupe d'investisseurs privés prêts à prendre le risque industriel. "Une société de droit belge, tout à fait transparente, au capital de 800.000 euros a été constituée, présidée par monsieur Pierre Meyers et dont monsieur Moreau n'est d'ailleurs ...