COMMENTAIRE. L’annonce d’un partenariat entre la start-up française d’intelligence artificielle et MICROSOFT fait l’effet d’une douche froide pour les défenseurs d’une souveraineté numérique européenne. Car il est probable que le géant américain cherche à renforcer sa participation à l’avenir
C’est un coup dur pour les défenseurs d’une souveraineté numérique à l’échelle européenne. L’annonce mardi d’un partenariat entre MICROSOFT et Mistral AI, la prometteuse start-up française d’intelligence artificielle, a fait l’effet d’une douche froide. Une collaboration qui soulève des questions sur l'indépendance future de celle qui se rêve en alternative européenne face aux géants américains.
Simultanément, l’entreprise créée en avril 2023 et déjà valorisée à plus de 2 milliards d’euros a lancé un nouveau modèle de langage censé rivaliser avec GPT-4 d’OpenAI, intitulé Mistral Large. Ce dernier reposera sur une licence propriétaire, alors que les précédents modèles publiés par la start-up étaient open source – leur code était accessible publiquement et pouvait être adapté librement. Cette décision pose la question du changement de culture qui va s'opérer à la suite de ce partenariat.
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