Nestlé a vu son chiffre d’affaires reculer l’an dernier de 1,5% à 93 milliards de francs. Les volumes sont repassés en zone positive au second semestre. La profitabilité s’améliore légèrement. Après avoir reconnu avoir recouru à des traitements interdits sur ses eaux minérales en France, le groupe est en train de réviser ses pratiques dans plusieurs pays
Les résultats annuels publiés jeudi par la multinationale vaudoise n’ont pas réservé de grandes surprises. Les taux de change ont réduit le chiffre d’affaires de 7,8%. La croissance organique ressort à 7,2%. L’effet des augmentations de prix s’inscrit à 7,5%. Indicateur très scruté par les analystes, la croissance interne réelle, qui correspond aux volumes, reste négative, à -0,3%, «affectée par une faible demande, des contraintes de capacité et une interruption temporaire de l’approvisionnement en vitamines, minéraux et compléments au second semestre».
Comme prévu, la croissance interne réelle est devenue positive aussi bien au quatrième trimestre qu’au second semestre, «soutenue par les effets de l’optimisation du portefeuille, l’amélioration des niveaux de service à la clientèle et un soutien accru de la marque». Le bénéfice net a lui augmenté de 20,9% à 11,2 milliards de francs. La marge opérationnelle courante récurrente s’est établie à 17,3%, en hausse de 0,2 point sur un an.
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