La secrétaire nationale du syndicat chrétien Delphine Latawiec estime que le politique ne peut rien faire face au plan de licenciement chez Carrefour... et n’a rien fait.Invitée de Bel RTL ce vendredi 26 janvier, Delphine Latawiec a indiqué qu’elle ne s’attendait à "aucune aide" de la part des autorités publiques. "Ils ne feront rien", a-t-elle déclaré. Il y a du dépit dans cette réponse de la syndicaliste de la CSC en charge du commerce et donc de la restructuration de Carrefour. Pour Delphine Latawiec, les politiques sont tout simplement impuissants. Les conclusions tirées du plan social chez DelhaizeEn juin 2014, lors de la restructuration chez
DELHAIZE GROUP, le ton de Delphine Latawiec était ferme : "Nous ne voulons pas de ces licenciements, nous ne voulons pas de ces fermetures", lançait-elle. Une délégation syndicale a été reçue par le premier ministre de l’équipe des affaires courantes, Elio Di Rupo."On s’est retrouvés avec le gouvernement de l’époque qui était en transition puisque les élections étaient toutes proches. Il y avait un communiqué de presse qui était prêt au moment où on est entré dans la salle. Nous avons communiqué ensemble", raconte la syndicaliste. "Mais ensuite qu’est-ce qui s’est passé ? Rien du tout. On ne nous a plus revus, nous les syndicats, on a juste vu la direction", regrette-t-elle. La seconde critique est pour l’actuel premier ministre Charles Michel. "Jobs, jobs, jobs, c’est une réalité jour après jour", déclarait ce denier le 10 octobre 2017 à la Chambre. "Une hypocrisie complète" pour Delphine Latawiec. "Je pense que si le gouvernement veut faire des choses à quelques niveaux que ce soit, c’est dans les législations qu’il met en place qu’il doit être attentif", affirme-t-elle."Quand un gouvernement créé des flexi-jobs début janvier, qu’il ne vienne pas pleurer sur les pertes d’emploi dans le commerce trois semaines après", critique la syndi ...