Les Belges et la fraude sociale: voici les trois infractions les plus courantes
Les trois faits les plus courants sont: engager une femme de ménage et ne pas déclarer l'entièreté de ses prestations (32% des Belges l'ont déjà fait), s'absenter du travail pour cause de maladie sans être malade (24%) et percevoir des heures supplémentaires en partie au noir (20%).Le phénomène semble plus répandu dans la partie néerlandophone du pays où 69% des personnes interrogées affirment avoir commis des actes assimilés à de la fraude sociale, contre 56% côté francophone. De plus, 62% des Belges affirment ne pas être dérangés si une personne de leur entourage travaille au noir, du moment que cela ne lui cause pas d'ennuis.Paradoxalement, le Belge ne semble pas conscient que les actes qu'il pose peuvent être considérés comme de la fraude sociale. En effet, 65% des personnes interrogées affirment n'en avoir jamais commis.71% des Belges estiment encore que le phénomène est répandu dans le pays, notamment à cause de coûts salariaux considérés comme trop élevés (59%) et du faible risque d'être pris (38%).Malgré le fait que la pratique semble répandue, presque trois quarts des Belges (74%) pensent que l'Etat belge devrait prendre des mesures plus sévères contre les personnes qui commettent une fraude sociale, les néerlandophones se montrant même les plus sévères (78%, contre 70% côté francophone).