Le groupe chimique Evonik restructure : conséquences incertaines pour le site d'Anvers
Les deux divisions concernées sont "Technology & Infrastructure" (TI) et l'administration. La restructuration vise à créer des marges en vue d'investissements futurs, dit-on, alors que le groupe compte un manager pour quatre travailleurs. Selon l'agence de presse allemande DPA, des milliers de travailleurs pourraient être touchés. En Allemagne, les travailleurs du groupe sont toutefois protégés contre des licenciements économiques jusqu'en 2032.
En outre, Evonik veut loger d'ici fin 2025 les activités de ses sites à Anvers, Wesseling (Allemagne) et Marl (Allemagne) au sein "d'entités autonomes", ce qui devrait permettre d'accéder à d'autres subsides et sources de financements, selon le chimiste. Ces activités pourraient en fait être sous-traitées.
La réorganisation annoncée mardi doit être terminée pour la fin 2024.
Avec un chiffre d'affaires de 18,5 milliards d'euros, Evonik est le numéro deux de la chimie en Allemagne, derrière BASF. Le groupe emploie plus de 34.000 collaborateurs dans plus de 100 pays.