Le gouvernement a négocié le budget 2024 durant 30 heures d'affilée: voici les principales mesures
Sur le plan fiscal, plusieurs mesures ont été prises. D'abord, l'Etat attend 50 millions d'euros de recettes supplémentaires grâce à l'augmentation des accises sur le tabac. Ensuite, l'Etat espère que le renforcement de la taxe caïman (pour éviter l'évasion fiscale, ndlr) rapporte 13 millions d'euros. Enfin, la contribution des grandes banques du pays devrait rapporter 150 millions, selon les estimations du gouvernement.
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Les discussions pour ce budget ont longtemps concerné les “flexi-jobs". Il s'agit d'emplois complémentaires dont les revenus ne sont pas imposables pour les travailleurs. Ainsi, la contribution patronale passe de 25 à 28%. Cette hausse permettrait de générer 71 millions d'euros. Ces flexi-jobs ont été élargi à douze nouveaux secteurs, parmi eux, l'enseignent, l'événementiel ou encore les transports.
Ce budget prévoit aussi un certain nombre de dépenses. D'abord, l'augmentation du salaire minimum de 50 euros net par mois à partir du 1er avril 2024. 150 millions seront générés pour répondre à la crise de l'accueil des migrants. Aussi, 3 nouveaux centres d'accueil des victimes de violences sexuelles verront le jour. Et 100 millions d'euros seront débloqués pour la police et la sécurité.