Un prototype de réacteur nucléaire à eau sous pression de troisième génération, dit EPR, est en construction depuis 2007 à Flamanville, dans la Manche. Mais après six ans de retard, le produit phare de la filière de l'atome tricolore, plus sûr et plus puissant, prévoit dorénavant une mise en service à partir de fin 2018. Les contretemps techniques et dérapages de budget s'accumulent, alors que la filiale
AREVA NP (renommée Framatome) qui pilote le projet a été cédée à EDF. Son coût de 10,5 milliards d'euros a plus que triplé par rapport au devis initial. Un autre prototype est en chantier en Finlande depuis 2005 et connait les mêmes problèmes.