Le calme règne à Niamey avant l'expiration de l'ultimatum de la Cédéao
par Boureima Balima
NIAMEY (Reuters) - Le calme régnait dimanche à Niamey, la capitale du Niger, alors que l'ultimatum fixé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui menace d'une intervention si les putschistes ne réinstallent pas le président Mohamed Bazoum, arrive à expiration.
Dans les rues de Niamey, on pouvait observer des signes sporadiques de soutien à la junte militaire, qui a déclaré qu'elle ne céderait pas aux pressions extérieures à la suite du coup d'État du 26 juillet.
Ce septième coup d'État en Afrique occidentale et centrale en trois ans a ébranlé la région du Sahel occidental, l'une des plus pauvres du monde, qui revêt une importance stratégique pour la Russie, la Chine et l'Occident.