La France réticente à repousser des taxes post-Brexit sur les véhicules électriques, selon des sources
PARIS (Reuters) - La France est réticente à repousser des droits de douane post-Brexit devant concerner à compter de l'an prochain les véhicules électriques britanniques et européens, ont déclaré lundi des sources gouvernementales françaises, une démarche qui pourrait affecter à la fois les constructeurs français et britanniques.
Dans le cadre de l'accord régissant les relations commerciales post-Brexit entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, il est prévu que les véhicules électriques comportent dès l'an prochain 45% de composantes européennes ou britanniques, ainsi qu'un seuil de 50% à 60% pour les batteries et bloc-batteries, sous peine de taxes douanières de 10%.
Problème: ni les constructeurs britanniques, ni les constructeurs européens n'ont renforcé suffisamment leurs chaînes d'approvisionnement pour pouvoir répondre à de telles normes.