ANALYSE. Pour décarboner, on entend beaucoup parler de photovoltaïque et de sobriété. Il faut aussi mieux exploiter l’énergie à disposition, plaident des Etats à la COP28. Des exemples en Suisse montrent que ça peut être compliqué
A la COP28, il a été question d’efficacité énergétique jeudi. Des Etats se sont engagés à doubler leurs efforts en la matière. La semaine dernière, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a d’ailleurs consacré un rapport à la question. Il s’agit d’un levier central de la transition écologique même s’il fait moins couler d’encre que le déploiement des renouvelables. Un levier qui aurait sans doute été plus actionné si des obstacles ne se dressaient pas sur son chemin.
Commençons par une définition. L’efficacité, l’efficience ou le rendement énergétique, est le rapport entre la quantité d’énergie utile que délivre un système et la quantité d’énergie consommée, nécessaire à son fonctionnement. Autrement dit, c’est utiliser de façon plus efficace l’énergie dont nous disposons. C’est faire autant avec moins. A ne pas confondre avec la sobriété, cette notion qui désigne une réduction volontaire de sa consommation d’énergie. Finir son assiette et non pas manger moins, dirait-on dans l’alimentaire.
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