Les Chambres fédérales ont accepté de rendre les dispositions concernant l’indication des prix moins contraignantes. La FRC, qui s’efforce de débusquer les fausses actions, fustige un affaiblissement généralisé de la protection des consommateurs
Technique, le sujet a cependant des répercussions concrètes sur les commerces physiques, les droits des consommateurs et la transparence des prix. Après le National l’été dernier, le Conseil des Etats a adopté lundi, par 25 voix contre 19, une motion de l’ancienne conseillère nationale Christa Markwalder (PLR/BE) visant à simplifier l’ordonnance sur l’indication des prix. Le Conseil fédéral a désormais deux ans pour agir.
Point litigieux, le texte autorise de manière illimitée l’affichage d’un prix barré permettant une autocomparaison. Actuellement, le prix comparatif peut être indiqué pendant la moitié de la période durant laquelle il a été proposé, mais au maximum pendant deux mois. Par exemple, une enseigne qui a vendu un dentifrice 5 francs pendant deux mois et qui baisse le prix à 3 francs peut indiquer le prix barré pour une durée d’un mois tout au plus.
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