Le milliardaire autrichien a constitué, avec le groupe Signa, un empire immobilier et commercial. Mais celui-ci est aujourd’hui au bord de l’effondrement, poussant l’homme d’affaires de 46 ans à annoncer sa mise en retrait
C’est un visage bien connu en Autriche, moins en Suisse. Quatrième fortune du pays selon le magazine Forbes, René Benko n’a jamais craint la lumière, au contraire. Le golden-boy originaire du Tyrol est célèbre bien au-delà des cercles économiques. Son influence au sein du paysage médiatique et politique autrichien n’a jamais été un mystère. Il fut notamment proche de l’ancien chancelier conservateur, Sebastian Kurz, au pouvoir de 2017 à 2021.
Au mois de novembre, chefs d’entreprise, journalistes et politiques se pressaient à l’événement mondain, une fête des vendanges typique du Tyrol appelée Törggelen, qu’il organisait chaque année dans un luxueux palace viennois. Mais à 46 ans, l’homme d’affaires a été obligé d’annoncer, ce mercredi, son retrait de toutes ses fonctions au sein du groupe Signa, l’empire qu’il a fondé et développé, aujourd’hui au bord du gouffre.
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