Chaque année, des études prédisent la disparition d’emplois, remplacés par l’intelligence artificielle. Mais l’arrivée de nouveaux outils comme ChatGPT viennent chambouler les prévisions. Comment le marché du travail va-t-il évoluer? Peut-on vraiment le prévoir?
Les «physiciens» sont les moins susceptibles d’être remplacés par une machine, tandis que les «abatteurs et emballeurs de viande» courent le risque le plus élevé. C’est ce que pointait une étude réalisée sur près de 1000 professions par des roboticiens de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et des économistes de l’Université de Lausanne (Unil).
Oui mais. C’était en avril 2022. Autrement dit il y a une éternité à l’échelle des évolutions technologiques. Depuis, ChatGPT et autres intelligences artificielles génératives sont passées par là. Si l’indice de l’EPFL et de l’Unil était mis à jour, que prévoirait aujourd’hui? «Nous sommes en train d’y travailler, répond Rafael Lalive, coauteur de l’étude, professeur d’économie à HEC Lausanne et spécialiste du marché du travail. Les professions jugées comme peu automatisables car liées à des capacités de rédaction et d’interaction sont désormais aussi à risque. Mais le contenu des métiers va plus souvent évoluer vers de nouvelles tâches que complètement disparaître.»
Voir plus