Face à d'importants investissements, dont la maintenance de ses 58 réacteurs nucléaires ou le rachat d'une partie d'
AREVA (devenu Orano), le groupe
EDF (détenu à 84,5% par l'Etat) est confronté à une dette de 37 milliards d'euros. Le géant de l'électricité dirigé par Jean-Bernard Levy supprime 4000 postes sur trois ans, alors qu'il a perdu sa place au CAC 40. Le projet ambitieux de deux réacteurs EPR à Hinkley Point au Royaume-Uni a provoqué une crise, le 7 mars, avec la démission du directeur financier, qui met en doute sa faisabilité.