Didier Froment, 54 ans, dont 33 années chez Caterpillar. Ce peintre industriel a tout appris à Gosselies mais n’a pas de diplôme pour ce métier. Aujourd’hui, Didier passe l’épreuve finale. Il vient ici pour avoir une preuve officielle de son savoir-faire. "J’ai fait 20 ans de cabine. J’ai appris sur le tas. On avait le permis
CATERPILLAR INC mais ça ne fonctionne pas pour les autres industries, donc il faut chaque fois valider les compétences pour pouvoir aller autre part", explique Didier Froment, qui se déclare "très motivé", malgré son âge. Angélique a désormais son brevet pour utiliser les chariots élévateurs, son outil, très loin de son diplôme de base. "L’expérience, je la fais reconnaître comment ?", interroge-t-elle. "Si maintenant on doit reprendre les études par rapport à ça et repasser un examen devant le jury central, ça va pas vraiment être compatible avec la vie de famille", remarque-t-elle.436 travailleurs se sont présentés aux épreuves, 96% ont obtenu leur titre de compétenceTous les métiers
CATERPILLAR INC peuvent être validés. Les travailleurs sont volontaires et ont répondu présents. "Dans la phase 1, il y a 436 travailleurs qui se sont présentés, qui se sont inscrits et nous avons eu un beau taux de réussite vu que 96% d’entre eux ont obtenu leur titre de compétence qui est délivré au nom de trois gouvernements et du secteur professionnel", indique Alain Kock, ancien du consortium de validation des compétences"Je ne m’attendais pas à une fermeture mais profiter d’être en bonne santé en tant qu’entreprise pour organiser ces validations de compétences en interne", déclare Séverine Deneubourg, coordinatrice formation et développement de
CATERPILLAR INC Gosselies.Didier est en intérim dans une petite usine depuis lundi avec un certificat en poche et tout son savoir-faire.