Le président de l’Union syndicale suisse s’est imposé comme la figure incontournable du paysage politique suisse, une stature renforcée par le oui à la 13e rente AVS. Dans le contexte professionnel, les leaders ont des points communs dont il est possible de s’inspirer
Avant même que janvier n’ait rendu son dernier souffle, il avait été désigné comme l’homme suisse «le plus puissant de 2024» par le Blick. «Maillard, l’ami public numéro un», titrait encore 24 heures dimanche dernier, au moment du vote massif et historique en faveur de la 13e rente AVS, qui doit beaucoup au président de l’Union syndicale suisse (USS).
Si le Vaudois n’oublie jamais de chanter les vertus de l’effort collectif, il incarne plus que jamais la figure du leader en Suisse. Une dimension qui contribue à la victoire en politique. «En Suisse, nous n’aimons en général pas les têtes qui dépassent, mais nous avons réalisé ces dernières années que la politique s’articule souvent autour de quelques personnes clés», analyse Pascal Sciarini, politologue à l’Université de Genève. Selon lui, dans un contexte de médiatisation et de personnalisation accrue de la politique, il est important pour les votantes et votants d’avoir une personne, dont ils connaissent les valeurs, qui incarne un programme ou un projet.
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