Notre journaliste Julien Modave, présent ce lundi après-midi en Allemagne commentait cette actualité: "C'est un peu le pire scénario imaginé par les observateurs. Une réunion du Conseil d'administration a lieu depuis 13H, ici, à Francfort. L'une des principales décisions sera de mettre sur le côté, de débarquer Bernard Gustin, le patron de Brussels Airlines pour que les Allemands puissent reprendre pleinement et entièrement les commandes de Brussels Airlines pour la transformer petit à petit en une compagnie low-cost, proche de celles qu'elles ont déjà. Que vont devenir les emplois en Belgique? Quel est le nouvel avenir économique implanté dans l'ordinateur de Brussels Airlines? C'est très difficile de l'imaginer. Mais c'est l'Allemagne au dessus de tout. Cette vision est légitime du point de vue allemand mais difficile à accepter du point de vue belge."Selon des informations qui ont filtré dans la presse,
LUFTHANSA souhaite réorienter l'avenir de Brussels Airlines en l'intégrant dans la section à bas coûts Eurowings, contre l'avis de l'administrateur délégué (CEO) de la compagnie, Bernard Gustin, favorable à un modèle économique hybride - des vols intra-européens très compétitifs avec des vols vers l'Afrique, l'Amérique et l'Inde plus "classiques".M. Gustin pourrait dès lors être remercié lundi par le conseil d'administration de SN Airholding, de même que le directeur financier (CFO) de l'entreprise, Jan De Raeymaeker. Les travailleurs de la compagnie aérienne belge ont lancé vendredi une pétition dans laquelle ils expriment leur soutien à leurs dirigeants en brandissant la menace d'une grève. "Nous avons convenu avec les syndicats que nous élaborerons un plan d'actions en fonction de ce qui est annoncé lundi", a précisé Filip Lemberechts, du syndicat libéral ACLVB, à l'agence Belga. Et dimanche, une cinquantaine de patrons belges, tant flamands que francophones, des secteurs privé et pu ...