Bpost voulait bel et bien racheter et fusionner avec la poste néerlandaise: les syndicats craignent toujours le pire
Bpost a confirmé que des négociations ont été menées avec PostNL, son pendant néerlandais, concernant "une éventuelle combinaison des deux sociétés par le biais d'une offre publique d'acquisition amicale de toutes les actions de PostNL par bpost". "Au final, ces négociations n'ont pas abouti à un accord sur les conditions d'une telle transaction", indiquait bpost dans un communiqué hier soir."Points de vue trop divergents"Ces pourparlers étaient en cours depuis plusieurs mois, mais le projet d'acquisition de PostNL est définitivement abandonné, selon le CEO de bpost Koen Van Gerven. "Ce n'est pas un drame, mais c'est dommage. Il ne faut jamais dire jamais, mais ce chapitre-ci est clos." "Les négociations sur un projet de fusion se basaient sur un document de 60 pages, mais nos points de vue étaient trop divergents pour aboutir à un accord." Le CEO ne souhaite pas préciser si le noeud du problème était d'ordre financier.Ca aurait permis des livraisons en 24h ou en soiréeSelon le patron de l'entreprise postale, bpost lorgnait PostNL pour les possibilités de croissance sur le marché des paquets qu'elle offrait. "Bpost et PostNL ont de gros clients qui apprécieraient une offre intégrée", a-t-il expliqué. La fusion aurait ainsi permis la mise en place de nouveaux services, comme des livraisons ayant lieu le même jour que le dépôt du colis ou des livraisons en soirée. "Nous aurions eu une offre plus solide ensemble et nous aurions pu renforcer nos croissances mutuelles", a estimé Koen Van Gerven.L'Etat belge n'aurait plus été actionnaire majoritaireBpost voulait acquérir la totalité des actions de PostNL en échange de cash et d'actions bpost. Ce qui veut dire que l'Etat belge aurait vu passer sa participation dans l'entreprise sous la barre des 50%. Cela n'aurait pas été un problème puisque le gouvernement a autorisé ce scénario. Il n'était toutefois pas question d'une vente des actions de l'Et ...