Le groupe allemand
BAYER, en passe de racheter l’américain Monsanto, a publié aujourd’hui un bénéfice net en hausse de 10 % en 2016, aidé par ses ventes de médicaments alors que sa division d’agrochimie est à la peine.
Son bénéfice net part du groupe a atteint 4,5 milliards d’euros, soit un peu moins qu’escompté par les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur environ 4,7 milliards d’euros. Au seul quatrième trimestre, le bénéfice net a en revanche fondu de 26 % à 453 millions d’euros. Les recettes ont une fois de plus été tirées par la poule aux oeufs d’or qu’est la division pharmaceutique. L’inventeur de l’aspirine a généré 5,4 milliards d’euros avec ses cinq traitements phares : l’anticoagulant par voie orale Xarelto, les anticancéreux Stivarga et Xofigo, le traitement ophtalmologique Eylea et le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire Adempas.