Playmobil et Haba viennent de lancer de vastes plans de restructuration. Les deux géants des jouets allemands symbolisent les difficultés du marché après le boom de la pandémie
C’est ce qu’on appelle faire bonne figure. A un mois à peine de Noël, fabricants et vendeurs de jouets allemands tentent de se montrer confiants même si l’ambiance est plutôt morose. «Nous abordons Noël avec optimisme», a lancé mardi à Nuremberg Steffen Kahnt, directeur de l’association commerciale des jouets (BVS) lors d’une conférence de presse annuelle. «Le secteur du jouet ressent lui aussi les incertitudes économiques, mais nous espérons que les affaires de Noël seront bonnes. Les gens économisent en temps de crise mais en dernier ressort en ce qui concerne les enfants», a-t-il ajouté.
L’année écoulée a en effet été difficile pour ce secteur qui emploie en Allemagne 11 000 personnes, entre la fabrication et la distribution. De janvier à fin octobre, le chiffre d’affaires a reculé d’environ 4% par rapport à l’année précédente. Les Allemands auraient dépensé 4,5 milliards d’euros (4,3 milliards de francs) en jouets, notamment dans les figurines, les cartes à collectionner, les jeux de société, les puzzles et les peluches.
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